Blazers 56 : LA MOME

Publié le par DEVOTIONALL

Le journal des culturés présente :

LA MOME - Concert de louanges

 

La presse est unanime. Les critiques spécialisés aussi. Voilà qui fait suspect, ne trouvez vous pas? Le film d'Olivier Dahan, LA MOME, est donc couvert de louanges depuis mercredi dernier, et Marion Cotillard, l'actrice qui prête ses traits à Edith Piaf, déjà intronisée pour les prochains oscars. Comme souvent armé de défiance et résolu à démasquer les impostures, votre blog préféré est allé enquêté dans les salles obscures pour en revenir avec un avis consternant : Ce film est vraiment excellent, et bien que l'envie de se gausser était forte, Dahan, pour ce coup ci, n'aura que notre respect.

Le film est une longue biographie de la mome Piaf, à travers ses errances et ses triomphes, ses joies et ses tragédies. Marion Cotillard, qui traîne derrière elle de nombreuses casseroles suspectes ( Taxi, de quoi ruiner une carrière pendant trois générations ) devient Edith par la grâce du maquillage et d'un jeu d'actrice irréprochable. Elle surjoue la petite plouc parisienne, certes, mais tous ceux qui ont connu Piaf affirment que la chanteuse était réellement ainsi, et qu'il l'ont retrouvé dépeinte comme de nature. Du coup, après avoir osé se mesurer à ce role d'icone nationale, et en être sortie les bras levés, la voici assurée de remporter toutes les prochaines récompenses cinématographiques et d'entrer dans le cercle fermé des actrices cultes pour réalisateurs hardis. Et n'allez pas penser qu'il suffit de se grimer correctement et de se faire la tête de quelqu'un pour jouer juste : Il suffit de voir Laurent Gerra, le sosie de l'agent Mulder, sur les scènes parisiennes : Duchovny est largement plus drole dans X-files.

Seule note qui nous chagrine dans ce film, la présence de Jean Paul Rouve, irritant comique cabotin, qui en dehors d'un role inoubliable de Polnaref dans Podium, n'en finit plus de trainer sa piètre crédibilité à l'ecran. Dans La Mome, il est carrément un intrus. Le film est assez linéaire dans sa construction : deux évolutions courent en parallèle : une de la jeunesse au dernier récital, une autre qui recoupent les tous derniers jours, et le tous se mêle et s'entrecroise sans jamais nuire à la compréhension de l'action. La joie est rarement au rendez vous et les plus sensibles n'oublieront pas le traditionnel paquet de Kleenex épaisseur triple; toutefois Dahan et Cotillard réussissent à infuser à la protagoniste ce rayonnement éphémère que confère l'amour, quand Edith s'oublie dans les bras de Marcel Cerdan. Très bon choix également ce recital de Piaf sans le son, avec vue panoramique sur le public ravi et sur l'expression de l'artiste absorbée par son chant. Si vous aviez encore un doute avant de d'aller généreusement donner votre obole au Pathé du coin et contribuer au sauvetage du cinema français, vous pouvez vous fiez à notre conseil : vous n'en sortirez certainement pas lésés.

La Môme

                                                                                Brillante victoire cette nuit des blazers sur le parquet des Lakers. Emmenés par un Jarrett Jack somptueux, et auteur de trente points, lui même épaulé par un Lamarcus Aldridge des bons soirs, les joeurus de Portland ont réussi un match remarquable, qui confirment tout le bien que nous pouvions penser de cette jeune formation. Les joueurs de Los angeles enregistrent une sixième défaite consécutive, alors que du coté de l'Oregon le moral est au beau fixe. Aujourd'hui date limite pour les trnasferts en NBA, nous saurons donc ce soir si l'effectif des blazers subira une modification de dernier instant ( Magloire sur le départ? )

Jack des grands grands soirs!

LOS ANGELES LAKERS - PORTLAND   108 - 112

PTS : JACK   30

RBS : RANDOLPH   9

ASS : PARKER (Lak)   8

Bilan : 24V   32D

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