Blazers 20 : Le dilemme des transports publics

Publié le par Devotionall

Un peu de fiction, aujourd'hui, avec un extrait d'une des récentes nouvelles écrites, Le labyrinthe, qui traite avant tout de l'absurdité de la vie des habitants des grandes villes, qui s'affairent du matin au soir comme autant de fourmis sans tête. Bonne lecture et bonne journée, et n'oubliez pas de nous adresser vos compositions!

S'il vous arrive parfois de devoir emprunter les transports en public, pour vos déplacements en ville, alors vous comprendrez le sens de cette petite disgression, voir même, vous vous y reconnaitrez. Prenons un bus, peu importe lequel. Au départ de celui ci, les premiers passagers ont le choix entre rester debout ou occuper les places assises, réparties en plusieurs files de deux sièges mitoyens, et généralement dans le fond, une banquette un peu plus longue, de cinq ou six places juxtaposées. Hormi les jeunes branleurs des quartiers qui s'y réfugient comme des oiseux sur la branche par un jour de grand vent, ces places n'interressent personne : l'usager moyen choisira une place assise conventionnelle, et s'il est seul, prendra grand soin à ne pas avoir de voisin immédiat, ce qui est assez aisé, en début de parcours. Mais au fil des arrêts de nouveaux passagers vont prendre place, et c'est là que la psychologie humaine vérolée commence à défaillir. La plupart n'a pas la moindre hésitation entre une place debout et une autre assise, mais si pour obtenir cette dernière il est necessaire de s'asseoir à coté d'un parfait inconnu ( souvent un peu trop bronzé ou barbu, avec une chemise trop bigarrée ou un chapeau etrange, ou des lunettes patibulaires... les excuses sont légions ), plus encore, de lui adresser quelques mots pour lui demander de créer un peu d'espace et de se glisser contre la fenêtre ( pardon, s'il vous plait, la place est libre? Ce qui est une évidence, à moins que l'homme invisible ne voyage justement dans le même bus que vous. Ou bien encore : pardon, s'il vous plait, je souhaiterais me glisser là, à coté de vous, contre la fenêtre, si vous pouviez enlever vos baskets pleines de merde de mon futur siège, merci... ), alors elle choisira de rester debout, tout en maugréant à loisir contre les heureux bénéficiaires des places assises. Lesquels connaissent toute une série de stratagemmes, du sac innocemment placé sur le siège vide, au regard accrocheur et menaçant qui dissuade surtout le troisème âge, influencé sur la violence du monde urbain par les journeaux télévisés catastrophistes de la une, où seuls les tréfonds des régions abandonnées conservent un semblant de savoir vivre ). Dans une société où les individus ont atteint un tel degré d'isolement et de déficience relationnelle, Ciro est un des derniers résistants qui souhaite ardemment que l'on prenne place sur le siège voisin, de préférence deux jolies petites fesses rebondies sous une courte jupe de sky...

( estrait de : Devotionall : Le labyrinthe )

 

Retour sur le succès contre les Pistons. Mac Millan, le coach des Blazers, a révélé sa tactique pour changer le mental de son équipe : il a lu, juste avant le match, au milieu de ses joueurs, un article de presse qui évoquait "une équipe molle de Portland, de gros malabars dégonflés". Zach Randolph l'aura surement pris au mot, lui qui a encore réussi un gros match. Cette nuit les Blazers ont joué contre Milwaukee, l'ancienne équipe de Przybylla et de Magloire. De l'autre coté, trois ex Blazers également, dont Patterson, auteur de 26 points. Après un début de match convaincant ( 14 poins seulement de concédé dans le premier quart ) les Blazers font se relacher et rattraper par les Bucks. Randolph, un peu moins efficace en attaque, va même rater le panier de la victoire sur le buzzer, et permettre ainsi à Milwaukee de s'imposer dans les prolongations. Jarret JAck, que nous avons loué hier, a réussi une excellente performance : 30 points, son record personnel, et une dizaine d'assists. Le seul à avoir vraiment joué un grand match, le pire étant Dixon, coupable d'un zero sur huit au tir qui ne peut se justifier. Pendant ce temps des rumeurs de trade ( echange ) commencent à recirculer, au sujet de Zach Randolph. Detroit semble sur les rangs des prétendants ( très peu probable, en fait, leur salary cap ne permet pas ce type de transfert ), ainsi que Chicago ( beaucoup plus réaliste ). Du coté de Portland, on dément en louant les progrès et l'importance de Z-Bo dans l'effectif 2006/2007. A suivre dans les prochaines semaines.

Redd meilleur scoreur cette nuit, quelle surprise, n'est ce pas...

MILWAUKEE - PORTLAND   102 - 94 ( OT )

PTS : REDD (Mil)   33

RBS : RANDOLPH   14

ASS : JACK   10

Bilan   7V   13D

Vous avez surement noté qu'une erreur s'était glissée dans la numérotation des articles sur les Blazers : rectification effectuée.

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