Quelques albums en vrac : Mercury Rev ...

Publié le par Devotionall

Le journal des culturés présente :

Cd's : Revue de presse

 

Quelques revues rapides de cd's, en esperant que vous y trouverez matière à reflexion dans vos choix futurs, que ce soit aux caiises de la fnac que sur les réseaux encombrés de la bonne vieille mule.

Tout d'abord le dernier album en date de MERCURY REV. Les américains de Buffalo, qui ont d'abord commencé sous la forme de compositeurs de bande sons assez tarabiscotées et tortueuses se sont affirmés, au fil des ans, comme un groupe novateur et psychédélique, capable de pondre des albums de belle classe, avec une atmosphère propre et singulière, comme le sublime Deserter's songs de 1998. All is dream, l'album suivant, venait confirmer ce nouveau statut de groupe elevant le travail sur le son et la mélancolie mélodique au rang d'oeuvre d'art. Le dernier album, donc, The secret migration, reste etroitement lié à ce filon. Une voix au bord de la rupture, par moments, des mélodies tristes et euphoriques en même temps, des arrangements en cascade, pour une symphonie douce amère, un album idéal pour ceux qui veulent écouter autre chose que le son préformaté des radios ou le rock bien bourrin que nous assène les States depuis trop longtemps. Un groupe sous estimé depuis fort longtemps, qui vient aussi de sortir une première compilation de titres importants, que nous vons recommandons également. ( 7,5/10 )

Nous vous avions parlé de CAMOUFLAGE dans un article précédent. Attardons nous sur la dernière production de ces allemands, Relocated. Comme déjà dit, Camouflage émule Depeche Mode dont il copie le style, les mélodies, jusqu'aux dates de sortie! Dans la foulée de Playing the angel, ils se devaient donc de répliquer par leur propre hommage, voici donc venir l'objet en question. Qui s'ouvre sur un single imparable et en tout point digne des meilleurs morceaux new wave, We are lovers. Passée cette petite bombe pop electro, l'album reste très plaisant à l'écoute, truffé de morceaux bien sympathiques, comme le très joli How do you feel et ses choeurs à la songs of faith et devotion. Le peu subtil The plaisure remains, outre le fait de reprendre partie des paroles d'Enjoy the silence, en calque aussi le rythme de manière évidente : probablement un hommage très appuyé, et ce n'est pas le seul de cet album, croyez nous. Bref, une jolie copie sous forme de clin d'oeil, pas du tout désagréable, chanté dans un anglais à l'accent berlinois, qui plus est. Pour amateurs d'electro modienne. ( 6,5/10 )

Une autre surprise ma foi assez sympatoche : THE KILLERS et leur album en édition limité 7inch box set singles. Une compilation de B sides et de mixes retenus parmi les meilleurs proposés sur les singles du groupe de Las Vegas. L'influence de la new wave des années 80 n'oublie jamais de prendre en compte l'urgence et le son surgonflé du rock US, créant ainsi plusieurs titres imparables et efficaces. Mention particulière pour le remix de Mister Brightside, véritable hymne juissif pour vos prochaines soirées musicales. The Killers n'a véritablement rien inventé, mais a au moins le mérite d'utiliser à bon escient l'héritage mis à disposition par tous ses predecesseurs. La new wave n'est pas encore morte, vive la new wave!  ( 6,5/10 )

Le dernier Mercury Rev, avant la compil

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