Blazers 16 : Love the children

Publié le par Devotionall

Ce dimanche, il m'a fallu subir une epreuve qui vous arrive aussi, à vous autres, assez souvent : observer, si possible l'air contemplatif et réjouit, les frasques et les caprices d'un petit enfant qui accomplit ses premiers pas, et qui emm....... tous les adultes autour de lui, par ses exigences et son nombrilisme.

Car oui, ces jeunes créatures sont nombrilistes à l'extrême, d'un égoisme sans fin. Leur monde se circonscrit à leur petite et insignifiante personne, et leurs pleurs, un signe d'attente de soumission de l'adulte, qui se doit alors de renoncer à ses activités pour redevenir le vassal qu'il aurait du toujours être. L'enfant est particulièrement cruel, il déchire et tord sans merci tout ce qui lui tombe sous les mains, ou s'il est poussé par un acte de bonté, s'il apprécie, il le mange. Les autres adultes, à l'éxeption des parents, se doivent d'observer ces évolutions en s'emerveillant et avec le sourire aux lèvres, c'est de bon ton, c'est ce que veut la bonne éducation, alors que je suis persuadé que la plus grande partie s'en lasse très vite, et s'en contrefiche éperdument. D'ailleurs, combien de fois avez vous entendu un faux derche patenté se pencher sur une poussette contenant un jeune monstre répugnant au physique encore incertain pour dire " Oh il est splendide, oh quel beau bébé " tout en pensant " Mais vous l'avez cogné avec un marteau à la naissance? ".

En plus le jeune enfant coûte très cher : nourriture, couches, medecin pour les maladies, jouets, et ne vous récompensera qu'au moment de votre imminente retraite, quand il vous tiendra la main jusqu'au pas de porte de l'hospice communal, la fausse larme à l'oeil. Car oui, ça grandit vite, un bébé. Et puis parfois leurs parents les lachent chez vous, et vous les voyez se précipiter sur le premier vase venu, et c'est la catastrophe, ou bien il s'empare de votre dernier comics acheté à prix d'or, et en déchire malicieusement la couverure. Vous, vous voudriez l'etriper, mais le bon ton, c'est de sourire et de dire, " Oh le fripon, enfin bon, c'est juste un bébé, hé, il s'amuse ". Contentez vous de le noyer dans la baignoire intérieurement, mais n'en laissez rien paraitre.

Ce week end donc, j'au du affronter, certes pas très longtemps, ce type d'epreuve. Pourquoi les parents, aveuglés par leurs sentiments naturels, ne se rendent ils pas compte des souffranceq qu'ils infligent à autrui, bon sang! Ainsi il m'a fallu feindre le ravissement alors que les évolutions de ce petit casse &ù*££$$$$ me passionaient presque autant qu'un reportage sur les taupes asmatiques de National Geographic. Et le voila qui pleure! Mais mettez lui donc un sac plastique Auchan sur la tête, ça atténuera les nuisances sonores. Ah les charmants gazouillis de l'enfant qui suffoque...

 

Cette nuit, les blazers se sont enfoncés encore un peu plus dans la médiocrité habituelle. Je faisais partie de ceux qui se sont un instant laissé bercer par de vagues promesses de play off, cette saison. Mais à l'évidence, il faudra attendre la prochaine saison, pour que Portland obtienne enfin les fruits de la politique de refonte totale de l'équipe. En attendant, il faut apprendre, et si possible éviter le ridicule. Contre Indiana, Randolph y va de son habituel double double, et mène des Blazers qui ont retrouvé Przybylla. Encore incertain pour prendre les shoots, le géant de la défense s'est contenté des rebonds, une dizaine tout de même. Ce qui repousse Aldridge sur le banc, après une série de matchs en tant que titulaire d'entrée. En face Jermaine O'Neal s'est fendu d'une remarquable performance, ce qui ne fait qu'accentuer les regrets de savoir qu'il est passé par Portland... Enfin, 4 sur 16 à trois points, peut être la clé du match. Il suffisait d'en rentrer deux ou trois de plus au bon moment, et le match pouvait prendre une autre tournure. Dommage car ce match semblait bien une occasion à ne pas se laisser echapper, et pourtant, nous voici encore en train de parler d'une défaite...

Aldridge retourne sur le banc, et surement pas très content

PORTLAND - INDIANA   97 - 105

PTS : RANDOLPH   30

RBS : RANDOLPH   11

ASS : TINSLEY (Ind), O NEAL (Ind) et JACK   6

Bilan : 6V   10D

 

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