Blazers 50 : SEANCE DE RATTRAPAGE (1)

Publié le par Devotionall

Devant le succès intercontinental de nos nombreuses chroniques musicales, certains internautes sollicitent notre opinion sur toute une série d'albums d'artistes plus ou moins célèbres, qu'ils seraient fastidieux et redondants de retraiter dans les longues largeurs. Alors en bref et en rafale, voici le premier épisode de SEANCE DE RATTRAPAGE POUR NOS AMIS MELOMANES. Nous serons durs mais justes, qu'on se le dise. Offert par le Journal des culturés.

Alors, on en pense quoi de :

 

The Arcade Fire – Funeral, 2004

 Un premier album fourre tout, au niveau musical, une profusion d'instruments et une débauche de louanges dans la presse. Bowie, la prostituée de la pop moderne, se répand en compliments. Bono invite ces canadiens en première partie et devient fan, pur et dur. Mais c'est vrai que cet album est inventif et plutôt bon, indéniable. Un an après, Band of horses fera toutefois encore mieux, sans le dizième du battage médiatique d'Arcade Fire. (7/10)

 Blur - Parklife, 1984

 A l'époque, la brit pop se découvre une rivalité de quartier pour amuser la presse et vendre des hebdos spécialisés : on se doit de choisir son camp, Oasis ou Blur. Damon Albarn et sa bande avaient pourtant, en publiant ce Parklife, averti clairement le monde entier : le match venait de finir, par Ko technique à la seconde reprise. Les frères Gallagher ne s'en sont toujours pas remis, ainsi va la vie. Boys and girls, c'est aussi sur cet album, au passage (7,5/10)

Air - Moon safari, 1998

 En 93, la French touch est devene une appellation d'origine incontrollée ; elle signifie un peu tout et n'importe quoi. Pendant que les Daft Punk réinvente la techno bourrin sur un ordinateur de poche, Air choisit la voie de la grâce et de la subtilité. Mais n'oublie pas, pour envoyer l'album en orbite, la bonne règle du single imparable. Sexy Boy cartonne, et la France gagne ses galons de patrie de l'electro pour dix ans. Qui l'eut cru? (7,5/10)

   

 Mercury Rev – Deserter's song, 1998

 Mercury Rev a déjà à son actif un beau nombre d'albums, ce sont tout sauf des débutants : c'est juste que jusque la leur musique ne s'est rien trouvé, ni public ni direction concréte. Le miracle date de 98, avec cette album touché par les fées de la musique. Beau à pleurer sur certains morceaux, des violons et des arpèges fragiles et envouteurs, une mélancolie revigorante et prenante, Mercury Rev acouche d'un disque qui vient clôre le siècle avec deux ans d'avance. Surprenant! (8/10)

 

Muse –  Absolution, 2003 

 A vouloir jouer au petit Radiohead en dix leçons, Muse a vite appris qu'il ya des règles immuables. Ainsi renforcer son petit coté ado gothique en rebellion contre tout et contre tous a toujours fait exploser les ventes chez les auditeurs acneïques, qui entre deux séances masturbatoires et deux contrôles de maths, désirent plus que tout gagner un an de biactol grâce au nouveau concours de 20 ans. Muse est pathétique et surtout, et c'est là l'essentiel, parfaitement superficiel et inutile. Un album qui se vendra comme des petits pains, mais qui laissera beaucoup trop de miettes... (4/10)

                                      Défaite avec tous les honneurs possibles pour Portland, défait au Rose Garden par les Suns de Phoenix, cette nuit. Il a fallu une prolongation à Amare Stoudemire et ses coéquipiers pour avoir raison de Blazers qui résistent avec courage. L'absence de Steve Nash, touché à l'épaule, a probablement déreglé le système de jeu des suns, qui toutefois conserve un effectif nettement au dessus de celui des joueurs de l'Oregon. Randolph et Roy ont réalisé un grand match offensif, et mis en sérieuse difficulté la défense des suns. Travis Outlaw a quand à lui raté l'occasion d'être le héros de la soirée : une erreur incroyable à quatre secondes de la fin, un layup manqué et pourtant académique, qui aurait pu donner aux Blazers un succès inattendu. A noter les six petites minutes de Przybilla, et aucun point, qui ne font qu'augmenter la mauvaise humeur chez ce joueur qui nous avait habitué à bien plus, et qui demande à être echangé avant fin février, affaire à suivre...

Phoenix passe, mais non sans mal

 

PORTLAND-PHOENIX 102-109 (OT)

PTS : STOUDEMIRE (Pho) 36

ASS : MARION (Pho) 13

ASS : BARBOSA (Pho) et JACK 7

Bilan : 20V 30D

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