INFINITE CRISIS : 52

Publié le par DEVOTIONALL

COMICS Corner :

INFINITE CRISIS : 52 ( Dc/Panini Comics )


A présent que le treizième et dernier numéro de « 52 » est sorti en kiosque, l’heure est venue de dresser un bilan de cette longue saga publiée par DC. Un pari audacieux que celui de raconter, au rythme d’un épisode par semaine, le dessous des cartes de l’année secrète qui suivit les vicissitudes de « Infinity Crisis ». Une année complète sans les principaux héros de l’univers Dc et dont nous ne savions rien d’autre que ce que l’éditeur américain nous dévoilait tous les sept jours. Panini Comics a eu la très bonne idée de tout publier en VF sous forme de revue mensuelle, sauf que des chiffres de vente assez décevants ont rendu cette périodicité caduque : la fin est arrivée tous les deux mois, ce qui a considérablement cassé l’élan de la lecture. Cette série a mis en avant un grand nombres de héros et de trames secondaires, donnant la part du lion à ceux qui jouent d’habitude dans l’ombre, de « La question » à « Booster Gold », en passant par Renée Montoya ou « Black Adam ». Certaines des pistes exploitées furent même très plaisantes et pleines de petites trouvailles sympas, comme l’émouvant adieu de « La question » atteint d’un mal incurable, ou la fort réussie crise de Ralph Dibny, terrassé par la disparition de son épouse, Sue, quelques mois auparavant.

Coté scénariste, de grands noms ont été mis à contribution, et tout le monde a apporté sa touche, sans que la cohérence s’en trouve atteinte. Signalons les efforts de Mark Waid, Greg Rucka, Grant Morrison et bien sur Geoff Johns, qui ont trouvé un écho parfois de bien bonne facture en la personne de nombreux dessinateurs, dont Keith Giffen ou Joe Bennett. Là par contre l’homogénéité n’a pas toujours été de mise, mais nous avons tout de même une moyenne fort honorable. Le final de la saga n’est pas si bouleversant que cela, finalement, et amène le lecteur à accepter à nouveau l’idée que l’univers DC est truffé de Terres parallèles, sur lesquelles se jouent à chaque fois des scénarii alternatifs à notre propre univers. On revient donc en arrière pour mieux reculer à nouveau, puisque ces mondes sont destinés à connaître prochainement en Vf une « Final Crisis » catastrophique. Il fallait toutefois le faire : 22 pages tous les sept jours, sans le moindre retard, en maintenant le suspens et la qualité d’ensemble, et ce sur un an. Un pari un peu fou sur le papier, mais pari tenu par la rédaction de ce Infinite Crisis : 52, qui a de surcroit une galerie admirable de couvertures signée J.G.Jones, toutes plus belles les unes que les autres. Faîtes donc un saut sur eBay et tentez de vous trouver le lot complet pour 30/40 euros, vous ne le regretterez surement pas. Ce n’est pas l’événement de la décennie, mais cela vous réservera de bien belles heures de lecture en perspective. (7/10)


Le dernier numéro, en kiosque !

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