APOLOGIE DU DOPAGE sur le Tour de France

Publié le par DEVOTIONALL

La lutte contre le dopage fait rage dans le cyclisme, mais le récent Tour de France, et les derniers cas de positivité en dehors de ce Tour, démontrent que la bataille est loin d’être gagnée. Il est ridicule d’entendre les commentateurs du dernier Tour se désoler du phénomène, quand les Jalabert, les Fignon, connaissent parfaitement les habitudes du peloton et savent sciemment que certaines pratiques font partie de l’Adn même de ce sport. La lutte contre le dopage est une utopie pour plusieurs raisons, et voici pourquoi :

-          Tout d’abord car un « cyclisme propre » n’a jamais existé. En souhaitant un cyclisme à l’eau de source, nous souhaitons inventer un sport nouveau qui n’a jamais existé ! D’Anquetil à Merckx, les grands champions du passé sont tous des sportifs habitués à prendre des produits illicites, et ils l’ont déjà admis ou se sont déjà fait pincer. D’autres, comme Indurain ou Armstrong, sont passé au travers des gouttes grâce au progrès de la science qui leur ont permis de masquer leurs habitudes.

-          La télévision est aussi responsable : elle exige un parcours éprouvant, du spectacle ( attaque dans les cols, rythme effréné..) mais ceci n’est possible, sur trois semaines intensives, qu’avec certains coups de pouce pharmaceutique. Le public s’indigne, mais serait-il prêt à suivre une centaine de cyclotouristes traverser la France à 20 à l’heure et qui explosent au moindre col d’envergure ? Non, le public veut des champions, et les champions gagnent de l’argent. Et pour l’argent, l’être humain est faible, en général.

-          Certains continuent de se doper, malgré les contrôles effectués et les risques de se faire pincer : ils sont fous ou idiots ! Absolument pas, ils tablent sur les statistiques : pour un dopé pincé, neuf finissent le Tour en toute tranquillité. Des victoires récentes comme celles de Contador ou Sastre, liés intimement avec le médecin de l’affaire Puerta, viennent rappeler que les contrôles sont loin d’être infaillible, et que la gloire est accessible à qui accepte le risque de la disgrâce. Pour un Ricco qui tombe stupidement, combien de Sastre, Kohl, Schumacher, Shleck, qui tirent leur épingle du jeu ?

Alors que faire ? Si la fédération internationale accepte de me confier une mission de réflexion grassement payée plus voiture de fonction avec chauffeur, je promet de me pencher sur la question, très sérieusement. Dans l’attente, vive le vélo sur Antenne 2.

( En plus il y a plus scandaleux encore. Comme un présentateur du service public, piètre acteur de théâtre amateur, qui fait retransmettre sa pauvre performance de nabot à l’égo hypertrophié en direct et en prime time, et se fait mousser les jours suivants par toute la caravane servile du Tour. Le même qui chaque fois assume cet air d’enterrement morose à chaque cas de positivité, alors que tout le monde sait très bien quel type de compétition la chaîne diffuse et à quoi carbure les coureurs qui y prennent part, au nom de l’audimat. )

 

Au fait, comment justifiez-vous que la moitié du peloton du Tour de France, composé de sportifs de haut niveau dans la fleur de l'âge, bénéficie de prescriptions médicales pour asthmatiques chroniques et divers maladies respiratoires, ce qui leur permet de prendre des médicaments autrement interdits? Le vélo rend malade, ne courrez plus!

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