DEPECHE MODE STORY : Speack & Spell

Publié le par DEVOTIONALL

DEPECHE MODE STORY Part 1 : Speack & Spell (1981)


A l’aube des eighties, le groupe local Composition of sound ( Vince clarck – Andy Fletcher – Martin Gore ) a la bonne idée de recruter sur casting un nouveau chanteur, David Gahan, qui s’empresse de le rebaptiser « Depeche Mode », allusion évidente à l’homonyme revue française. C’est le point de départ d’une des plus grandes aventures que la pop anglaise ait jamais connu. Le premier album, en 1981, s’appelle Speack & Spell, et il détonne aujourd’hui dans la discographie des Mode par son coté guilleret et insouciant, sa fraîcheur naïve. Il faut dire que le compositeur de l’époque était Vince Clarck, pour quelques mois encore, avant de s’en aller créer (entre autres) Yazoo ou Erasure. Le premier single historique, Dreaming of me, est une comptine narcissique entêtante, avec un son de synthé aujourd’hui vintage et bien peu varié. L’album est truffé de petites pièces légères, de la pop presque rose bonbon ( What’s your name – Just can’t get enough, titre mythique aux paroles formidables : où on compare une fille avec un arc en ciel, quelle audace linguistique… ) qui cotoie d’autres morceaux bien plus profonds, où le rythme robotique et lancinant cache une profondeur d’intention qui n’est pas sans réjouir les amoureux de la dark/new wave naissante. Photographic (reprise avec toujours autant de plaisir durant la dernière tournée des DM ), Nodisco, Tora Tora Tora, ou encore Puppets ( inspirée de l’expérience de Vince avec les stupéfiants ) sont bien moins innocents et superficiels qu’ils le semblent, même si les « lyrics » n’ont rien de transcendantale. Pour un premier jet, ça n’est finalement pas si mal. Dommage que les tenues vestimentaires et les coiffures improbables des quatre membres n’aident pas à leur faire gagner une crédibilité immédiate, et les rangeront pendant quelques temps au rayon de groupe pour « garçons coiffeurs ». Ce qui n’empêchera pas nombre de formations d’admettre, bien des années après, l’influence que le son de « Speack & Spell » a pu avoir sur leurs travaux. Le type d’album qu’il est impossible et malhonnête d’évaluer sans le resituer dans un contexte et une période précise. Pour en comprendre l’essentialité et en apprécier la légèreté. (7/10)



Mercredi prochain : Vince claque la porte, A Broken Frame, 1982...

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J
En cette atmosphère très Depeche Mode, je découvre le groupe via son dernier album et son premier. Eh bien en effet Speak & Spell est très sympathique ! Synthpop, niais et léger, oui, mais tout de même !
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M
Ambiance...Et pui d'abord critique pas mon jumeau !!
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D
<br /> Humour ! Ton jumeau le sait bien. Qu'il écoute de la daube.<br /> <br /> <br />
T
Tiens, connais pas ce groupe ;-)
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D
<br /> Je ne suis pas surpris : avec tes goûts de chiotte...<br /> <br /> <br />
M
L'histoire de Depeche Mode ça c'est cool!!
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D
<br /> Ouais, et ça va durer quelque temps, vu le nombre d'albums...<br /> <br /> <br />