THE MIGHTY AVENGERS Vol.2 : VENOM BOMB
COMICS Corner :
THE MIGHTY AVENGERS vol 2 : VENOM BOMB (Marvel / TPB)
Shocking ! Voilà qu’on apporte à Tony Starck une bien embarrassante proie : le cadavre d’un skrull ( race extra terrestre belliqueuse bien connue des Marvel fans ! ) qui vivait bien tranquillement parmi nous, caché sous les traits de la ninja Elektra, à laquelle il s’était substitué. Ce n’est que le début d’une invasion, de la grande revanche que ces aliens verdâtres ont décidé de prendre sur les héros de notre planète, qu’ils convoitent depuis des années. Impossible de se fier à son proche voisin, à ses meilleurs amis, quand ceux-ci pourraient bien n’être pas tout à fait ce qu’ils semblent être ! Et impossible de les repérer ces reptiles de l’espace, aucun moyen de savoir qui est qui tant ils sont capables d’épouser le corps et l’esprit avec raffinement. Alors quand en plus de cela un virus est laché sur New York, transformant les habitants en autant de créatures épigones de Vénom, ce symbiote extraterrestre issu des pages de Spiderman, Iron Man a bien du mal à se concentrer sur son sujet, même s’il est épaulé par ses nouveaux compagnons d’armes, les MIGHTY AVENGERS, groupe officiel de super héros recensés par le gouvernement.
L’enquête qui s’en suit amène nos héros jusqu’en Latvérie, où nous découvrons que Fatalis, le monarque absolu de ce petit état des balkans, est à la base de cette attaque bactériologique, même si indirectement. En gros, voilà que nos défenseurs de l’ordre, de la veuve et de l’orphelin, se rendent la bas pour arrêter Victor Von Doom, accusé de terrorisme sur le sol américain. La bataille est épique, et le masque de fer le plus sinistre de la Marvel ne pas se laisser capturer sans résister. La situation géopolitique et le sentiment diffus de crainte et de suspicion qui parcourt les States depuis le onze septembre est encore à la base de ce récit, qui plonge nos personnages d’enfance dans une aventure adulte et qui est le premier pas concret vers la SECRET INVASION qui nous attend ces mois prochains. Bendis est égal à lui-même et se régale avec des dialogues parfois savoureux, en jonglant avec les pensées et les paroles, le dit et le non dit. Par contre, coté crayons, Mark Bagley a été appelé en renfort pour torcher ces cinq épisodes et combler le retard pris son prédécesseur. Il n’a jamais été un grand maître du détail et des cases fouillées, et là encore, pris par le temps, il n’a pas trop l’occasion de révolutionner son style. On a vu bien mieux, c’est assez basique, et ça méritait probablement plus de dédiction et d’attention. Mais on referme le livre assez satisfait, et avec une réelle envie de voir la suite, ce qui reste une des qualités principales de ce type de comics serial. (6,5/10)
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Le volume 1 recensé ici