DM à Marseille

Publié le par Devotionall

Mercredi 1 fevrier, DM en concert au Dome de Marseille.

Après un petit raté sur l'autoroute et un détour stupide qui nous fait perdre une demie heure, nous arrivons surr le arking du Dome à 18H30. La foule est déjà en rande partie présente, et attend patiemment de franchir les grilles de sécurité. Public d'une moyenne d'âge d'au moins 30 piges, pas de collègiennes hystériques ni de jeans trop larges ou de chaines en or, quel plaisir. Le filtre à l'entrée est très léger, nous faisons passer un appareil numerique assez gros comme une lettre à la poste.

L'attente est longue, nous sommes assez serrés dans la fosse, pas très loin de la scène. Une première remarque négative s'impose : vous tous qui venez aux concerts pour y fumer une dizaine de joints par personne, je vous conchis. Bercé par l'odeur nauséabonde du tabac, et celle non moins déplaisante du cannabis, je ne peux que prendre en considération la note du pressing pour la veste : il va falloir la désinfecter, sans compter les volutes de fumée ingurgitées : merci couillons tabagistes.

Première partie : The Bravery, du rock pataboum boom boom, avec des basses trop fortes, et un chanteur qui est la caricature de ce que ce type d'artiste peut produire. A jeter. A quand une première partie en accord avec ce que peut désirer vraiment le public de DM? Un vrai bon groupe electro, le rêve!

21H30, avec deux trois minutes de retard, c'est au tour de DM. Rien à redire, Dave semble en grande forme et arpente la scène à sa manière. Martin est déguisé en corbeau mélancolique et Fletch cache son embonpoint derrière son clavier, nous gratifiant même de quelques pas de danse à sa manière durant la seconde partie. Les morceaux ne sont pas très originaux, les arrangements n'ont rien d'innovant, mais le concert est efficace, voire imparable. L'effet DM fonctionne toujours autant, sans pour autant que le groupe semble se forcer outre mesure. Les tubes s'enchaîne, surtout dans la seconde partie du set, ou un I feel you surpuissant vient faire trembler sérieusement les fondations du dome. Le public est tiède, manque un peu de ferveur, toutefois la fosse répond bien, et nous arrivons au terme de la set list sans avoir vu le temps passer. J'ai quelques photos en boite, que vous verrez en fin d'article, dès que je les aurai téléchargé ( d'ici 24 heures ) ainsi que deux videos. Nous rentrons satisfaits avec une idée en tête : retourner voir le groupe à Arras et Nîmes cet été!

Conclusion : Rien de bien nouveau sous le soleil, DM n'innove guère dans son concept, mais si vous cherchez un concert de deux heures qui vaut vraiment le prix du billet, avec un groupe qui sait comment electriser les foules sans même trop se forcer, vous savez ce qui vous reste à faire. Même au petit trot, même à Marseille, antre d'un public de série B, DM reste un spectacle à déguster sans modération. A la prochaine!

Dave durant le show. En jouant avec le micro, s'est procuré une entaille juste en dessous du coeur : on a failli le perdre en live!

Never let me down : avant dernier morceau de la soirée.

Salutations collectives : De gauche à droite : P.Gordeno, au clavier, le monstre chevelu. C.Eigner à la batterie, Gahan en version grande forme, Gore et son bide, Fletch et son double bide.

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V
Vive DM! J'ai hâte d'y être! mais quand même, 1 mois et demi pour remonter la France!!! ils viennent à pieds ou quoi???<br />  <br /> Sinon je souhaite un joyeux anniversaire à Anna! He oui je n'ai pas oublié! BON ANNIVERSAIRE ANNAAAAAAAAA
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