POLTERGAY ( D'Eric lavaine )

Publié le par DEVOTIONALL

Le DVD dont je vous parle ce jour, je l’ai vu sous forme de film sur Canal +, ce qui est toujours plus rare. J’ai beau avoir toutes les chaînes de Canal Sat, je n’ai pas le temps – et dieu merci j’ai aussi la lucidité – de regarder ce qui s’y fait. Toutefois, je me suis retrouvé devant ce POLTERGAY presque par hasard, et donc je peux vous en toucher un mot. Je vous donne le synopsis mais vous devez faire cette promesse : ne pas éclater de rire, car ça semble bien léger :Marc et Emma sont les nouveaux propriétaires d'une maison inhabitée depuis 30 ans. Ils ignorent que la cave de la maison a abrité, il y a bien longtemps, une boîte de nuit gay. Le 29 avril 1979 à 2 heures du matin, suite à un incident électrique avec la machine à mousse, en pleine fête disco, la boîte a été dévastée. Parmi les danseurs, cinq corps n'ont jamais été retrouvés. Aujourd'hui, la maison est hantée par cinq fantômes fêtards, taquins et gays. Marc les voit. Emma ne les voit pas. Les "visions" de Marc vont précipiter le départ d'Emma...mais aussi l’aider à la reconquérir, en faisant du jeune homme le prétendant parfait, doté un bon goût irréprochable. Clovis Cornillon est le protagoniste de cette comédie qui flirte souvent avec le vulgaire, et comme toujours dans son cas, on ne sait si on doit le féliciter ou le ranger dans la catégorie des acteurs irritants.
 
Bien sur, les poncifs sont de sortis sur les gays : ce sont des folles facilement identifiables, dans leurs attitudes, leurs tenues vestimentaires… C’est plus facile ainsi, et c’est plus rassurant, pour le public moyen. Cela permet de tracer une ligne de frontière nette entre les hétéros et les autres, et en plus ça fait bien rire, une folle en sous pull rose. Les gays ont le monopole du bon goût dans ce film : leur sens de la mise en scène fait qu’ils sont les meilleurs pour organiser une soirée, conquérir un être cher, sortir le grand jeu. Bon, les répliques sont parfois drôles, mais pas souvent. Le film n’est intéressant que dans la scène finale de reconquête, où Cornillon tente de se racheter avec Julie Depardieu, en lui organisant un dîner parfait, en réalité orchestré par nos fantômes fofolles. Comme il est seul à les voir et à pouvoir communiquer avec elles, on profite des quiproquos et des situations absurdes pour esquisser les sourires qu’on avait épargné jusque là. Pour le reste du temps, on est même embarrassé devant certains gags, ou certains échanges verbaux, qui cachent mal l’indigence du propos. De plus, inutile de le rappeler, il n’est pas nécessaire d’être gay pour avoir du goût et organiser des soirées à faire tourner la tête : Devotionall est résolument hétéro, et vous pouvez lui faire confiance pour la grande classe. (5/10)



Une comédie bien dispensable


PS : Vous avez aimé la polémique TOKIO HOTEL l'été dernier, sur ce blog? Ne manquez pas celle actuelle sur Duran Duran, c'est à mourir de rire. Un internaute un peu lourdingue s'est mis en tête que nous sommes des amateurs de la Star Ac et se lance dans une défense en live des Duran Duran. C'est ICI.
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Publié dans AU CINE CE SOIR

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